CENT REFLETS DU PAYSAGE : PETIT TRAITÉ DE HAÏKUS
de François Berthier
« le bruit de la pluie
la voix d’un oiseau
chants du printemps
C’est aussi à cause de simples sons que, en une aube printanière, j’ai composé mon premier poème : c’était une nuit de mars ; la pluie pianotait doucement sur le toit. Soudain, au point du jour, un oiseau se mit à chanter : le printemps était revenu.
Certains pourraient disputer et disserter sans fin sur la nature du cri de la fourmi qui résonne de dune en dune.
Entre autres vertus, le zen a celle de faire divaguer les ignares et délirer les imbéciles…
Dehors les ignorants, les charlatans, les faux-savants ! Place aux méditants, aux humbles, aux sages mendiants qui ont enfin compris.
Ceci est une énigme zen, un problème absurde qu’on ne saurait résoudre par la seule raison. Y apporter une réponse c’est déjà faire un pas dans la longue Voie du zen. »
L’évocation des saisons, de la faune et de la flore, des dieux et des bouddhas ou de joyeuses miscellanées sont autant de reflets de l’impermanence du monde ou de l’insolence du Zen.
12,5 x 20,5 cm
304 pages
Revue de presse:
« Le titre Cent reflets du paysage, petit traité de haïkus, est (…) particulièrement bien trouvé pour cette anthologie « intérieure » de la poétique japonaise, réinterprétée et expliquée par un Français qui donne, dans des commentaires fouillés, en regard de ses poèmes, les clés culturelles permettant de les comprendre » Les Lettres Françaises
« Merveilleux petit traité de haïkus, composés en japonais, traduits et commentés par François Berthier. Il vécut deux ans dans un monastère Zen de Kyoto. Il a composé des haïkus dans la tradition des grands maitres du genre : un tiercet de 17 mesures, sur le rythme 5-7-5, et dont le concentré d’images est comme un tremplin pour le rêve. » La Libre
« Trois vers suffisent au haïkus, courts poèmes japonais, pour faire surgir une image, une émotion. Professeur à l’Institut des langues orientales, François Berthier (1937-2001) en composait directement en japonais, pour ses amis et son épouse. Pour ce livre, il en avait traduit une centaine en français, avec leur prononciation en japonais, et les a commentés avec humour et érudition, nous ouvrant cent fenêtres sur la vie au Japon » Pellerin