Cet automne, embarquez pour le Japon avec Les Saisons Hanabi à partir du 13 octobre 2021. Le concept est simple : un film différent chaque jour de la semaine, agrémenté d’animations thématiques. Au menu cet automne : une riche brochette de films du chef Fukada, avec Au revoir l’été, Hospitalité, Le Soupir des vagues, L’Infirmière et Sayonara. Mais aussi le gourmand La Saveur des ramen de Eric Khoo ou le délicieux Silent Voice de Naoko Yamada.
L’obtention du Prix du Scénario à Cannes 2021 pour son dernier film, Drive my car, a consacré le talent de Ryusuke Hamaguchi quand il s’agit de sublimer des sentiments par des mots, après les réussites qu’étaient déjà Senses (2018) et Asako I&II (2019). Sa rencontre avec le maître de l’effroi Kiyoshi Kurosawa, réputé pour son style minimaliste au service d’une mise en scène virtuose, avait de quoi fasciner…
A l’occasion de la Journée de la Mer (Umi No Hi), le 22 Juillet prochain, et de l’ouverture des Jeux Olympiques de Tokyo, découvrez LE SOUPIR DES VAGUES en avant-première ! Sortie nationale le 4 août.
Le Japon est une destination que beaucoup convoitent. Hélas, en raison de la situation sanitaire : le pays a fermé ses frontières aux visiteurs… L’histoire aurait pu s’arrêter là… Mais il sera tout de même possible d’explorer son vaste territoire… au cinéma ! Dès le 26 mai, Hanabi mettra Kôji Fukada à l’honneur en collaboration avec Art House Films et Survivance. Des inédits aux ressorties du jeune réalisateur, parmi les plus prometteurs de son pays, venez découvrir ses films en tous genres et sensations, pour un dépaysement immersif au Japon ! Alors parés au décollage ?
En moins d’une décennie, Kôji Fukada a prouvé qu’il était l’un des réalisateurs les plus exigeants et modernes du cinéma japonais, au même titre que Ryûsuke Hamaguchi et Katsuya Tomita. Incarnant cette relève tant attendue face à l’hégémonie des « 4 K » (Naomi Kawase, Takeshi Kitano, Hirokazu Kore-eda et Kiyoshi Kurosawa), appellation donnée à cette poignée de réalisateurs représentant systématiquement le Japon dans les festivals internationaux depuis les années 1990, ils ont su bouleverser les schémas narratifs classiques en mélangeant les genres.
« Néoréaliste », mais pas comme les Italiens. « Nouvelle vague », mais pas comme les Français. « Formaliste », mais à différence des poètes… Quand il s’agit de grands maîtres et, comme c’est le cas de Yasujiro Ozu dont le 12 décembre on célébrait à la fois l’anniversaire de la naissance et de la mort, quand il s’agit de maîtres que l’on découvre tard, la tentation de l’étiquette est bien trop vertigineuse. Comme si toute grande existence ou parabole créatrice se devait d’être inscrite dans un itinéraire cohérent et le plus possible linéaire.
Le thriller de Koji Fukada L’INFIRMIÈRE en exclusivité avant sa sortie DVD fin janvier, DANS UN JARDIN QU’ON DIRAIT ÉTERNEL et son hommage à la cérémonie du thé, l’hilarant NE COUPEZ PAS après son succès phénoménal au Japon, le film d’animation WONDERLAND, le documentaire sélectionné au Festival de Cannes 2019 TENZO et enfin le premier film de Ryusuke Hamaguchi PASSION !
Il y a des événements que les amoureux du Japon attendent d’une année à l’autre, et encore plus s’il est cinéphile. Un surtout : le Festival Kinotayo, véritable institution pêcheuse de perles du grand écran. Malgré la pandémie, le confinement et la crise qu’a dû subir la culture, Kinotayo se réinvente pour une édition de transition en grande partie digitale mais toujours aussi prometteuse, à découvrir du 26 novembre au 28 février. Alors faites comme pour les restaurants en ce moment : faites-vous livrer le cinéma à la maison !
Tokyo, 1872. Il était une fois Arinobu Fukuhara, un ancien pharmacien de la Marine japonaise à deux doigts de la retraite qui eut l’idée d’ouvrir une pharmacie « à l’occidentale » à Ginza. Fidèle à l’esprit de son époque, il fit fusionner sa propre culture millénaire et les nouveautés venues d’ailleurs. 148 ans plus tard, la « petite pharmacie » Shiseido a parcouru les grandes étapes du XXe siècle, le Modernisme, les Grandes Guerres mondiales, les révolutions des années 1960 et les crises économiques du début du millénaire…
Comme le démontrait déjà le film Senses avec ce passage, les infirmières ont beau être au premier rang dans la bataille pour la santé, elles ne reçoivent pas de médailles pour autant au Japon. À l’occasion de la sortie du film L’Infirmière de Koji Fukada, Hanabi a voulu rencontrer l’une de ces vaillantes anonymes (Mei* est son nom d’emprunt) qui pansent et sauvent mais qu’on oublie trop souvent.