L’exposition Encore un jour banane pour le poisson-rêve, qui vient de débuter au Palais de Tokyo, est un des événements majeurs de la manifestation Japonismes 2018. Son titre s’inspire de celui d’une nouvelle de J.D Salinger publiée en 1948, « Un jour rêvé pour le poisson banane, dans laquelle le héros Seymour peine à trouver sa place entre une enfance à jamais perdue et une vie d’adulte à laquelle il ne se résout pas.
Une exposition d’art réussie n’équivaut pas à une succession d’œuvres plus ou moins en lien. Pour Yuko Hasegawa, commissaire de l’exposition, Fukami, une plongée dans l’esthétique japonaise, qui se tient à l’Hôtel Salomon de Rothschild à Paris, elle constitue plutôt une manière unique d’illustrer un discours, une pensée, nés de démarches artistiques diverses, en adéquation avec un lieu donné.
Découvrez LES SAISONS HANABI ! En 2019, vous avez pu vous évader au Japon avec LES SAISONS HANABI : le cinéma d’animation grâce à WONDERLAND, LE ROYAUME SANS PLUIE et JE VEUX MANGER TON PANCREAS, les révélations Koji Fukada et Ryûsuke Hamaguchi, d’étonnants courts-métrages d’anticipation ou le dernier film de Kirin Kiki autour de la cérémonie du thé.
En 1981, Issei Sagawa, alors étudiant à Paris, défraya la chronique après qu’il ait – littéralement – dévoré le corps d’une de ses camarades de la Sorbonne. Affaibli par la maladie, il habite désormais avec son frère qui prend soin de lui. Caniba est le fruit de ce face à face remarquable.
Un éboueur sourd-muet se découvre une passion dévorante pour le surf. Parti de zéro, il progresse peu à peu sur sa planche… En 1991, Takeshi Kitano n’est déjà plus à une surprise près. La star du comique de manzaï (version japonaise du stand-up, sauf que cette fois il se pratique en duo) avait déconcerté son public avec son premier long-métrage, Violent Cop (1989), polar noir et âpre où baigne le personnage d’un anti-héros solitaire en son genre – dans la lignée du cinéma rugueux de Kinji Fukasaku.
Orin, une villageoise des montagnes, se soumet à un rituel ancestral : à soixante-dix ans, elle doit rejoindre le haut du mont Nara, pour y attendre la amoureux. Sa famille se prépare à son départ… Avant Une affaire de famille (Kore-Eda, sortie le 12 décembre), il y avait déjà eu une Palme d’or japonaise.
À Kobe, au Japon, quatre femmes partagent une amitié sans faille. Du moins le croient-elles : quand l’une d’elles disparaît du jour au lendemain, l’équilibre du groupe vacille. Chacune ouvre alors les yeux sur sa propre vie et comprend qu’il est temps d’écouter ses émotions et celles des autres… Une fresque passionnante d’une ampleur inégalée. Le film japonais de 2018. Au Japon, 100 000 personnes disparaissent chaque année sans laisser de traces. On les appelle les « évaporés ». C’est ce que va devenir Jun, l’une des héroïnes, après avoir prononcé son divorce, laissant ses trois meilleures amies dans le plus grand désarroi. Sa disparition va entraîner un séisme intime en chacune d’elles, les amenant à questionner leur amitié comme leurs vies respectives.
Dans une discrète banlieue japonaise, Toshio et sa femme Akié mènent une vie en apparence paisible avec leur fille. Un matin, un ancien ami de Toshio se présente à son atelier, après une décennie en prison. A la surprise d’Akié, Toshio lui offre emploi et logis. Peu à peu, ce dernier s’immisce dans la vie familiale, apprend l’harmonium à la fillette, et se rapproche doucement d’Akié.