C’est la découverte de l’oeuvre de Monet qui aurait fini de décider Foujita, alors à peine âgé de 14 ans, de devenir peintre. Issu d’une famille noble éprise de culture française, l’adolescent, qui s’adonne au dessin depuis son plus jeune âge, prend des cours de Français et s’inscrit à l’Ecole des Beaux Arts de Tokyo.
Bon, j’avoue… Je n’étais pas la plus emballée à l’idée de rencontrer ces Daimyo, grands seigneurs du Japon féodal, étant naturellement peu portée sur la thématique guerrière. Cependant, ma curiosité, mon attachement pour le musée Guimet et mon désir de vous servir, ami lecteur, ont rapidement pris le dessus.
Naoki Urasawa, superstar du manga aux 120 millions de livres vendus dans le monde, fait l’objet d’une rétrospective à l’Hôtel de Ville, initialement conçue pour le dernier festival de bandes dessinées d’Angoulême. Si l’exposition a de quoi réjouir les nombreux fans du genre, on peut craindre qu’elle perde en route les profanes et les non-lecteurs de Urasawa.
L’exposition ne se se contente pas d’inclure à son générique les plus grands noms de la peinture occidentale de la 2ème moitié du XIXème siècle, à savoir Manet, Monet, Van Gogh, Vuillard etc… Elle se veut d’abord une démonstration implacable des influences de l’art japonais sur ceux-ci, phénomène qui prit, dès les années 1870, le nom de “Japonisme”.
L’exposition ne se se contente pas d’inclure à son générique les plus grands noms de la peinture occidentale de la 2ème moitié du XIXème siècle, à savoir Manet, Monet, Van Gogh, Vuillard etc…
Tomoko Yoneda se dit “artiste-détective”. Et c’est bien le fruit d’une enquête en images, autour de la figure d’Albert Camus, que la Maison de la Culture du Japon expose jusqu’au 2 juin. La photographe japonaise s’est donc rendue sur les lieux où vécut l’écrivain : le quartier de Belcour, à Alger, où Camus grandit, le Jardin du Hamma près de son appartement d’alors, l’université où il commença des études de philosophie, jusqu’à sa maison de Lourmarin.
Pour sa dernière exposition, le musée du quai Branly a convoqué les fantômes et autres créatures maléfiques d’Asie qui hantent habituellement la littérature, le théâtre, la peinture, le cinéma ou encore les mangas. Les grands moyens ont été déployés — reconstitution en 3D de spécimens terrifiants, extraits de films glaçants sur de grands murs, hologrammes et effets spéciaux — pour vous faire frissonner comme dans le plus génial des trains fantômes.
L’exposition que consacre la Fondation Cartier à Junya Ishigami s’ouvre sur cette confession-manifeste de l’architecte prodige. Lion d’or à la Biennale d’architecture de Venise, Ishigami fait partie, avec Toyo Ito et Kazuyo Sejma, de cette jeune scène architecturale japonaise, qui fait aujourd’hui fureur en France et dans le monde.
Le Mont Fuji n’est pas seulement la plus haute montagne du Japon, culminant à 3 776 mètres. C’est aussi un volcan, un stratovolcan pour être plus précis et l’un des sites naturels les plus représentés de l’Histoire de l’art. Son aura est telle qu’il constitue l’un des symboles du Japon. Mais pourquoi un tel engouement de la part des artistes ? Qu’ont-ils retenu de ce motif ?
Ceci n’est pas une exposition d’art. La Grand Halle de la Villette accueille depuis le 15 mai et jusqu’au 9 septembre, le projet fou du collectif japonais TeamLab.
Vous pourrez y voir des fleurs immenses s’épanouir puis faner suivant le rythme des saisons. Vous suivrez le vol d’intrépides corbeaux et la danse de papillons innombrables. Vous admirerez le ballet des baleines, le mouvement saugrenu des grenouilles… une féérie animée, projetée du sol au plafond sur plus de 2000 m2.
Après la amoureux accidentelle de ses parents, Okko est recueillie par sa grand-mère, responsable d’une auberge. Épaulée par des fantômes qui vivent là, la fillette va découvrir sa vocation… Interview du réalisateur Kitaro Kosaka.